Le tueur présumé de Chokri Belaïd identifié mais en fuite
Publié mardi 26 février 2013 |
Le meurtrier présumé de l'opposant tunisien Chokri Belaïd a été identifié mais reste en fuite, et quatre personnes soupçonnées d'être ses complices, qui appartiendraient à la "mouvance salafiste", ont été arrêtés, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur, Ali Larayedh.
"Le tueur a été identifié et il est pourchassé", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Les quatre autres suspects ont été arrêtés. Ils appartiennent à un courant religieux radical", a ajouté Ali Larayedh, qui est appelé à former le prochain gouvernement tunisien, évoquant "ce qu'on appelle la mouvance salafiste". Selon le ministre, les quatre personnes soupçonnées de complicité "ont surveillé la victime pendant quelques temps et le jour du crime, l'un des suspects a avoué avoir accompagné le tueur". Il s'est refusé de donner des informations sur l'éventuel commanditaire de l'assassinat.
Le ministre de l'Intérieur a fait ces annonces après que plusieurs sources policières ont indiqué lundi à des médias tunisiens et à l'AFP que le meurtrier présumé et l'homme soupçonné d'avoir permis sa fuite à moto avaient été arrêtés, précisant qu'ils appartenaient à la mouvance salafiste.
L'une de ces sources a précisé que le tueur était actif dans la Ligue de protection de la révolution (LPR) une milice brutale pro-islamiste, du Kram, une banlieue populaire de Tunis voisine de Carthage. La LPR a été accusée à de nombreuses reprises par l'opposition d'orchestrer des attaques contre des opposants ou des associations pour les intimider. Ses militants sont ainsi soupçonnés du lynchage à mort d'un représentant d'un parti d'opposition à Tatoutine (sud) à l'automne 2012 ainsi que de l'attaque qui a visé le siège du syndicat UGTT en décembre. La LPR du Kram a été aussi accusée d'avoir saccagé les locaux d'une association protégeant les droits des minorités en Tunisie, notamment ceux de la communauté homosexuelle.
"Le tueur a été identifié et il est pourchassé", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Les quatre autres suspects ont été arrêtés. Ils appartiennent à un courant religieux radical", a ajouté Ali Larayedh, qui est appelé à former le prochain gouvernement tunisien, évoquant "ce qu'on appelle la mouvance salafiste". Selon le ministre, les quatre personnes soupçonnées de complicité "ont surveillé la victime pendant quelques temps et le jour du crime, l'un des suspects a avoué avoir accompagné le tueur". Il s'est refusé de donner des informations sur l'éventuel commanditaire de l'assassinat.
Le ministre de l'Intérieur a fait ces annonces après que plusieurs sources policières ont indiqué lundi à des médias tunisiens et à l'AFP que le meurtrier présumé et l'homme soupçonné d'avoir permis sa fuite à moto avaient été arrêtés, précisant qu'ils appartenaient à la mouvance salafiste.
L'une de ces sources a précisé que le tueur était actif dans la Ligue de protection de la révolution (LPR) une milice brutale pro-islamiste, du Kram, une banlieue populaire de Tunis voisine de Carthage. La LPR a été accusée à de nombreuses reprises par l'opposition d'orchestrer des attaques contre des opposants ou des associations pour les intimider. Ses militants sont ainsi soupçonnés du lynchage à mort d'un représentant d'un parti d'opposition à Tatoutine (sud) à l'automne 2012 ainsi que de l'attaque qui a visé le siège du syndicat UGTT en décembre. La LPR du Kram a été aussi accusée d'avoir saccagé les locaux d'une association protégeant les droits des minorités en Tunisie, notamment ceux de la communauté homosexuelle.

